Alimentation des agneaux
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La production d’un agneau de bonne qualité, dans des conditions techniques et économiques satisfaisantes, ne débute ni au moment du sevrage ni même à la naissance, mais plutôt, durant la gestation.
Pour la production d’un agneau de bonne qualité, il faut donc prendre en
considération les éléments suivants :
٭ La période entourant la
lutte : le Flushing ;
٭ Les deux derniers mois de
gestation ;
٭ La lactation (production
laitière de la brebis) ;
٭ La supplémentation des
agneaux ;
Le poids à la naissance détermine la croissance et le poids au sevrage.
LE FLUSHING
Les brebis les plus lourdes ont les taux de fécondité et de prolificité les
plus élevés. D’où la pratique, connue, qui consiste à préparer la brebis à la
lutte par une suralimentation qui doit durer le long de la période de la lutte.
Cette ration peut être de l’ordre :
1.3 à 1.6 kg de foin/jour/brebis
250 à 500 g de concentré/jour/brebis + CMV
Le développement du fœtus au cours de la gestation n’est pas directement proportionnel au temps, mais s’accélère au fur et à mesure de l’avancement de la gestation.
Ce n’est qu’au cours des deux derniers mois et surtout les six dernières semaines de gestation que les besoins de la brebis sont élevés. Il faut alors augmenter son niveau alimentaire. En effet, cette dernière doit aussi constituer des réserves en prévision de la lactation. En pratique, la nécessité ou non du concentré dépend des aliments disponibles à cette période. Mais très souvent l’insuffisance qualité ou quantité d’herbe ou de fourrage rend indispensable une complémentation de 200 à 300 g, surtout des céréales pendant les six semaines jusqu’à 500 g la dernière semaine avant l’agnelage.
LA LACTATION
Sitôt l’agnelage effectué, les besoins de la brebis montent en flèche avec le
départ de la lactation. Pour couvrir ces besoins brusquement accrus d’une brebis
qui manque d’appétit durant les deux derniers mois de la lactation, il faut
donc donner :
٭ Une alimentation plus
concentrée à base de céréales et de tourteau de tournesol à raison
respectivement de 2/3 et 1/3.
Exemple : 300 g de céréales et 150 g de tourteau de tournesol/jour/brebis
et du CMV ;
٭ Mettre plus de vert à la
disposition de la brebis ;
٭ Séparer les agneaux des
brebis durant les premières semaines quand les brebis partent sur le parcours.
SUPPLEMENTATION DES AGNEAUX
Qu’ils soient agneaux de boucherie ou d’élevage, leurs besoins sont identiques.
Des expériences faites dans ce sens ont approuvé qu’une ration à base de
céréales avec un bon foin est profitable aux agneaux.
En pratique, la ration sera :
80 à 250 g de céréale concassé/jour/agneau selon l’âge
200 à 300 g de foin/jour/agneau.
Besoins en autres nutriments : minéraux, oligo-éléments, vitamines et eau.
L’alimentation des agneaux doit être dans un endroit inaccessible aux brebis.
Le plus simple consiste à former un petit enclos ayant des ouvertures
suffisamment étroites ne permettant que le passage des agneaux.
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