Préparation de la lutte chez les ovins: Les conditions d’une lutte réussie
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Moment crucial dans le cycle de reproduction d’un troupeau. La lutte requiert la mise en place des conditions optimales pour sa réussite. Ainsi, sa bonne préparation garantie un bon développement quantitatif du cheptel. Pour se faire, il est nécessaire d’opérer un choix judicieux des béliers et une préparation adéquate des brebis.
Le choix du bélier reproducteur est une opération d’une extrême importance dans
la préparation de la lutte. Cette sélection se base sur différents critères
notamment l’aspect général, l’âge, l’appareil génital, etc.
Ainsi, les béliers les plus appropriés sont ceux qui ont un cornage développé
et une apparence masculine claire (chanfrein un peu brusqué). Il doit aussi
présenter une formation dans le sens où ses épaules et son cou doivent être
puissants, ses aplombs dégagés, son dos et sa poitrine larges, etc. Un bêlement
bas mais fort est un atout appréciable, tout autant que la couleur de la race
considérée.
D’autre part, l’âge du bélier est déterminant dans la réussite de la lutte. En
effet, les béliers âgés risquent d’avoir une libido et une capacité de lutte
réduite. De même, un bélier jeune (moins de 2 ans) peut se voir dominé par les
béliers plus forts et plus âgés. Par conséquent, il faut suivre de plus près
l’opération de lutte afin de pouvoir intervenir et procéder aux rectifications
qui s’imposent concernant le choix des béliers.
Aussi, il faut s’assurer que les organes génitaux ne présentent pas d’infection
apparente de type inflammation, nodule ou autres. Ils doivent être développés
et fermes avec un bon développement.
Le facteur alimentation est tout aussi important que le choix des animaux. En effet, la préparation de la lutte requiert l’adoption d’un régime alimentaire particulier à la fois pour les béliers que les brebis. Le procédé se base sur une activation de l’animal par un apport alimentaire supplémentaire en concentré. C’est ce qui s’appelle le FLUSHING. Les béliers et les brebis étant séparés, l’éleveur doit procéder, 8 semaines avant la lutte, à donner un supplément aux béliers. Généralement, 200 à 300 g/j de concentré (2/3 orge + 1/3 tourteau) et 400 à 600 g/j au cours de la lutte.
Aussi, étant donné que la capacité de saillie des béliers diminue avec les fortes chaleurs (>35ºC) en particulier en juin et août, il est préférable alors d’opter pour une lutte à l’ombre ou carrément la nuit.
Quand à la brebis, l’augmentation de son niveau alimentaire avant la lutte
améliore son taux d’ovulation et le nombre de naissances des jumelles. Il est
conseillé, alors, d’augmenter son niveau alimentaire 3 semaines en avance et 3
autres au cours de la lutte, d’environ 20 à 30 % des besoins d’entretien. Si
les brebis sont maigres, on conseille de distribuer 300 à 400 g/j de concentré
(2/3 orge et 1/3 tourteau), si non 150 à 200 g d’orge/j suffit.
Enfin, deux règles d’or sont à observer dans toute préparation de la lutte.
Pour la première, le troupeau doit être tondu, déparasité et vacciné au
préalable. Il s’agit là d’une précaution d’ordre sanitaire. La deuxième règle
concerne le ‘’sexe ratio’’. Les spécialistes établissent que le ‘’sexe ratio’’
d’un bélier âgé est de 40 à 50 brebis. Celui de l’antenais varie entre 25 et 35
brebis.
NB : Flushing : Activation par un apport alimentaire
supplémentaire.
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Commentaires
braka ellahi fika akhi
RépondreSupprimerCHOKRANE
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